Les 5 Clés De Carl Jung Pour être Heureux

Selon Carl Jung, le bonheur exige que nous soyons d’abord capables de regarder à l’intérieur de nous-mêmes. Ce n’est que lorsque nous nous réveillons, que lorsque nous rendons l’inconscient conscient et que nous laissons les ombres derrière nous, que nous nous sentons libres d’atteindre ce qui nous rend heureux.
Les 5 clés de Carl Jung pour être heureux

Les clés de Carl Jung pour être heureux sont toujours très actuelles. Le célèbre psychiatre suisse et fondateur de la psychologie analytique était plus que cette figure aux savoirs remarquables et variés qui nous a légué des concepts tels que l’inconscient collectif ou les archétypes. Jung était expert dans cette alchimie complexe d’émotions, d’images et de besoins qui sous-tendent l’être humain.

« Nous sommes à l’origine de tous les maux », a-t-il déclaré un jour dans une interview alors que le monde était sous le voile de la guerre froide. “Les gens sont faits de peur et seules la psychologie et la compréhension de ce que nous sommes peuvent nous sauver”, a-t-il déclaré. Jung savait qu’en tant qu’espèce, nous étions capables du pire, mais aussi du meilleur. Cette réalisation de soi vers l’espoir et le bien-être ne s’obtient, selon lui, qu’à travers l’individuation.

Ce concept intéressant est également lié au concept de bonheur de Carl Jung. Cela faisait référence à ce processus par lequel nous avons réussi à devenir des individus psychologiques libres, mais unis dans toutes nos parties. Sans peur, sans angoisse, formant une totalité où rien ne reste dans l’ombre, où l’inconscient devient conscient et où nous sommes clairs sur nos objectifs.

Cette idée était sans aucun doute la pierre angulaire du père de la psychologie spirituelle, mais en même temps  , il était également capable de nous donner une simple liste de ces dimensions qui, selon lui, pourraient nous conduire au bonheur. Il l’a fait lors d’une série d’entretiens qui ont été recueillis dans le livre

Image représentant les clés de Carl Jung pour être heureux

Les clés de Carl Jung pour être heureux

Les listes classiques de la façon d’être heureux abondent. Nous sommes également clairs que beaucoup d’entre eux tombent dans ce positivisme dépassé où ils ne restent que sur la bannière, sans être réalistes ni nous fournir une aide objective. Maintenant, les clés de Carl Jung pour être heureux peuvent aussi nous sembler quelque peu basiques ; cependant, ils ont un point de différenciation important.

Le fondateur de la psychologie analytique a souligné un détail : si nous sommes aveuglément obsédés par la recherche de ces dimensions, nous obtiendrons le contraire ; être malheureux Il s’agirait plutôt d’avoir nos objectifs clairs, mais de pouvoir, à son tour, se laisser aller, d’être réceptif, intuitif et, comme dirait Jung lui-même, capable d’entrevoir ces synchronicités qui nous apportent parfois des choses aussi inattendues qu’elles le sont. formidable.

Voyons donc quelles sont les clés de Carl Jung pour être heureux.

1. Bonne santé physique et mentale

L’un ne peut être conçu sans l’autre; une bonne santé doit être physique autant que psychologique. De plus, Carl Jung lui-même a précisé que la psychologie était en fait la seule science qui pouvait sauver les êtres humains et assurer leur bien-être.

Cependant, précise-t-il, la psychologie n’est pas seulement destinée à traiter les troubles psychologiques qui favorisent l’inconfort et la souffrance. Se réaliser en tant que personne, clarifier ses objectifs et savoir qui nous sommes est aussi une clé du bonheur, tout comme le bien-être physique.

2. Avoir de bonnes relations

La qualité de nos relations sociales est sans aucun doute ce pilier qui apparaît dans tous les manuels sur le bonheur. Nous ne pouvons pas vivre déconnectés de nos pairs, nous avons besoin d’affection, d’amitié, de sécurité, d’amour, de communiquer, de partager, de découvrir de nouvelles perspectives, d’apprendre les uns des autres, de soigner et d’être soignés, de créer des liens solides et enrichissants…

3. Faculté de percevoir la beauté de l’art et de la nature

L’art est ce produit culturel créé par l’être humain qui va au-delà du sens esthétique. Dans chaque œuvre, dans chaque production, l’essence de l’être humain est contenue. Il y a ses émotions, sa créativité, son idéalisme, son potentiel psychologique et innovant, sa maîtrise de façonner des créations qui ont été les premières dans nos esprits et dans ce scénario inconscient dont parlait Jung.

Savoir apprécier tout cela aussi nous élève, nous gratifie et nous rend heureux. Tout comme pouvoir admirer la nature, là où sont nos racines, où chaque être et chaque recoin de notre planète peut nous donner d’excellentes leçons de sagesse.

4. Croire en quelque chose, en une religion ou une philosophie

Parmi ces clés de Carl Jung pour être heureux, la spiritualité ne pouvait manquer. Bien ancré dans une doctrine religieuse ou un courant philosophique, le fait de croire en « quelque chose » offre, selon le père de la psychologie analytique, une base de bien-être. C’est permettre de donner un contexte et une origine à chaque expérience, c’est sentir qu’il y a quelque chose de plus que du simplement tangible, quelque chose qui offre des racines et en même temps des significations et des finalités.

5. Un travail satisfaisant

Carl Jung a expliqué dans plus d’une interview que le but et le souhait de son enfance était d’être archéologue. Plus tard, les circonstances ont voulu qu’il finisse par étudier la médecine, pour ensuite se spécialiser en psychiatrie. Pourtant, d’une certaine manière, il a su structurer sa passion pour l’histoire, l’anthropologie et son souci de « creuser » au plus profond de l’être humain, à travers la psychologie analytique.

Avoir un emploi satisfaisant n’est pas facile, mais si nous facilitons ce parcours professionnel par des choix appropriés, et en ayant des idéaux clairs, nous finirons par trouver cet emploi où nous nous sentirons épanouis. Le bonheur c’est aussi donner aux autres le meilleur de soi à travers un travail bien fait, à travers ce travail qui nous passionne et dans lequel nous sommes bons.

Femme dans un champ de blé en regardant le coucher du soleil

Pour conclure, Socrate disait que pour trouver le bonheur il faut descendre au plus profond de soi. À certains égards, cette idée est assez similaire à ce que préconisait Jung ; nous devons faire prendre conscience de cette voix intérieure qui est en chacun de nous. Lorsque nous le ferons, nous nous sentirons libres et prêts à façonner la vie que nous voulons.

Commençons aujourd’hui cette œuvre merveilleuse et décisive.

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