Dites Non Aux Souffrances Inutiles

Dites non aux souffrances inutiles

S’il y a quelque chose que nous savons tous identifier comme des enfants, c’est la souffrance. Souffrance physique d’un coup, d’une blessure, d’un accident . Mais alors nous avons ce genre de souffrance que le peroxyde d’hydrogène ou deux jours de repos ne guérissent pas. C’est la douleur émotionnelle, née d’une déception, d’une déception, d’une perte… quel que soit notre âge, la vie nous attaque généralement sans que nous le prévoyions et sans que nous puissions l’empêcher.

Personne n’est à l’abri de la souffrance, mais il est essentiel que nous sachions la gérer et y faire face, car parfois, la souffrance peut devenir chronique et nous envelopper de sa croûte douloureuse.

En fait, de nombreux experts nous disent que la souffrance, pour de nombreuses personnes, peut devenir une dépendance, être ce qui nourrit leur vie et la première pensée avec laquelle elles se réveillent chaque jour.

Arrêtez de souffrir, le meilleur choix

Pouvez-vous choisir d’arrêter de souffrir? Évidemment pas. Parfois la souffrance fait partie d’un processus et d’un duel qu’il faut traverser, surmonter. Laisser aller. Car l’arrêt de la souffrance ne se résout pas en appuyant sur un simple interrupteur permettant de retrouver la sérénité et cet équilibre émotionnel. Mais il faut le contrôler et le voir comme faisant partie d’un processus.

Fille souffrant dans la forêt

Quand la vie nous apporte ses déceptions, ses drames et ses déceptions, nous en recevons l’impact avec toute sa violence et avec toutes ses conséquences. Il est inévitable de les vivre et de ressentir leur douleur pendant un temps, leur ecchymose… mais seulement pendant une période limitée pour vivre cette introspection avec nous-mêmes.

La souffrance est constituée de plusieurs couches, si l’on peut dire, des couches d’oignons qu’il faut arracher entre les larmes et où s’affrontent certaines émotions qui s’organisent naturellement par phases à surmonter : déni, fatigue, abattement, colère, rage, égocentrisme. critique, culpabilité, résignation, rationalisation, acceptation…

Pour choisir d’arrêter de souffrir, il faut une volonté claire de vaincre. Faire un pas vers un avenir plus convenable dans lequel nous nous sentons mieux et tirer un apprentissage émotionnel et personnel de ce qui s’est passé.

Nous avons tous le droit de tomber, bien sûr, mais aussi de sortir plus forts de ce qui s’est passé. Une déception amoureuse, un échec professionnel ou personnel… sont des dimensions qui nous brisent à l’intérieur et qu’il faut subir dans toute sa réalité, voire pleurer, mais il est aussi essentiel d’acquérir une sorte d’apprentissage de ce qui s’est passé pour être un un peu plus sage, plus fort et plus en forme dans ce labyrinthe complexe qu’est la vie.

Un aspect important à garder à l’esprit est que pour « être bien », il est essentiel de ne pas tomber dans le déni. Ne niez jamais ce qui s’est passé. Si vous avez échoué, admettez votre erreur, si votre relation personnelle ne va pas bien, admettez-le, reconnaissez-le et évitez davantage de souffrances inutiles.

Femme libre se libérant de ses chaînes

Le déni est ce mur qui fera de la souffrance un état éternel. Et une façon de se rendre compte de la présence de ce mur est d’identifier les deux parties qui sont en vous. Nous avons tous deux personnes en nous : celui qui observe et celui qui expérimente.

L’observateur est la clé de notre guérison personnelle, c’est lui qui va nous aider à prendre conscience de ce qui se passe non seulement autour de nous, mais aussi en nous. C’est lui qui lira entre les lignes et qui découvrira les voiles des visages.

Observez-vous, ressentez-vous et demandez-vous ce que vous pouvez faire pour vous sentir mieux, pour abandonner ce qui vous fait mal et vous empêche d’être vous-même. Retrouvez votre harmonie intérieure pour prendre conscience de la souffrance émotionnelle.

Faites un effort pour mettre de côté les souffrances inutiles, ne souffrez pas pour ceux qui ne le méritent pas ou rendez éternelles les situations qui n’ont plus de solution. L’admettre, y faire face et l’assumer seront les étapes essentielles de cette guérison personnelle et émotionnelle.

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